Température à 850 hPa au dessus de la région lyonnaise.
Les températures à 850 hPa (à 0h TU) proviennent des cartes présentes sur le site allemand www.wetterzentrale.de. Sur ces cartes, la résolution des températures est de 2 degrés (-4° à -2°, -2° à 0°, 0° à 2°, 2° à 4°, etc..) ; à chaque intervalle correspond une couleur différente. On associe à chaque jour la température moyenne de la couleur alors présente sur la région lyonnaise. Chaque température est donc un nombre impair (-11°, -9°,... , 1°, -1°, ....).
A partir de ces (approximatives) données quotidiennes, on dresse les moyennes mensuelles ou annuelles que voici.
Analyses annuelles.
Le réchauffement à 850 hPa est moins rapide que celui au sol (enfin à 2m du sol).
On peut distinguer 3 périodes :
Entre 1950 et 1965, on constate un refroidissement au sol mais une stabilité en altitude :
Entre 1966 et 1982, l'inverse qui se produit : toujours la stabilité en altitude et début de réchauffement au sol :
Enfin de 1983 à 2002, le réchauffement s'emballe en surface (vitesse de près de 9° / siècle) mais reste modéré à 1500 m :
Analyses mensuelles.
Voici l'évolution des températures moyennes mensuelles, au sol et à 850 hPa. Pour avoir la vitesse moyenne de réchauffement (ou refroidissement), vous prenez le coefficient de x et vous le multipliez par 100. exemple pour les janviers, réchauffement de 3.98° / s au sol, 3.97° à 850 hPa.
Les mois de décembre, janvier, février accusent une hausse spectaculaire tant au sol qu'en altitude. Août est le champion du réchauffement (et encore, août 2003 n'est pas comptabilisé !) avec 5.3° / siècle au sol.
Si l'accroissement de température est similaire entre le sol et 850 hPa pour les mois froids (faiblement ensoleillés), il devient nettement différent pour les mois chauds. Une des raisons possibles est la convection, toujours faible en hiver et d'autant plus importante que le sol est chaud. La convection d'un air non saturé diminue la température de cet air de 1° par 100 m d'élévation.
Septembre et avril au sol se distinguent, ils sont les seuls à se refroidir (certes assez faiblement : à peine un degré par siècle). A 850 hPa, aucun mois ne se refroidit.
Où l'on voit l'importance de la convection dans le gradient moyen de température. Le soleil (mais aussi la chaleur "résiduelle" du sol en automne) étant bien entendu le moteur de cette convection.
Moyennes des T850 à Lyon.
Admirez la sublime symétrie entre mars et décembre ; janvier et février restant très à part. moyenne maxi date mini date janvier -0,1 3,1 1989 -5,0 1985 février -0,3 5,0 1998 -9,3 1956 mars 1,3 4,9 1997 -3,4 1971 avril 3,1 6,5 1961 0,3 1973 mai 7,2 10,2 1999 3,6 1984 juin 10,3 13,9 2002 7,5 1956 juillet 13,0 17,1 1983 9,5 1954 août 13,0 15,6 1992 10,7 1977 septembre 10,3 14,1 1987 6,2 1952 octobre 7,1 10,8 2001 0,0 1974 novembre 3,0 7,1 1994 -0,6 1985 décembre 1,1 4,2 1987 -2,9 1969 année 5,8 7,1 1997 4,1 1956
Différence entre Tmoy au sol et Tmoy850.
Voyez janvier 1964 et surtout décembre 1963 qui ont réussi le tour de force d'imposer
durant 2 mois consécutifs une inversion moyenne de 1.2° ! Merci à la couche de neige !
moyenne maxi date mini date janvier 3,0 6,0 1988 -0,8 1964 février 4,8 7,4 2002 0,9 1998 mars 6,5 7,7 1988 4,4 1961 avril 7,4 8,4 1980 6,5 1959 mai 7,7 9,1 1991 6,4 1964 juin 8,0 9,1 1991 6,5 1962 juillet 8,0 9,6 1954 6,4 1963 août 7,5 9,5 1983 6,1 1961 septembre 6,7 8,5 1952 4,9 1978 octobre 5,4 7,7 1974 2,9 1962 novembre 3,9 6,7 2000 0,7 1953 décembre 2,7 5,5 1981 -1,7 1963 année 6,0 6,7 2000 4,8 1963