retour au sommaire général.

Semaine 16 : jeudi 20 décembre 2001.

Une situation comme celle ci demande du bon froid durant quelques jours, la période que nous sommes en train de vivre en ce décembre 2001 convient parfaitement, d'ailleurs la photo a été prise à ce moment là. Derrière la porte il y a un puits creusé dans le rocher et dans ce puits il y a ... de l'eau, sa température ne doit pas être bien plus élevée que 5°, mais cela suffit pour déclencher une convection lorsque l'air ambiant oscille entre -12° la nuit et -5° la journée. Lorsque l'air humide franchit la porte, il entre en contact avec le froid et condense sur le champ.

 

Semaine 16 : jeudi 13 décembre 2001.

L'air de la cuisine est à 25°, presque saturé d'eau ; celui de l'extérieur avoisine 0° et 50 % d'humidité relative. Qu'arrive-t-il lorsqu'on ouvre la fenêtre ? L'air froid et sec s'engouffre par la moitié basse de l'encadrement, l'air chaud et humide s'évacue par la partie haute. En sortant, l'air chaud condense sur la vitre froide et laisse son empreinte sur le verre.

Semaine 15 : jeudi 6 décembre 2001.

La (traditionnelle) sortie de Bellecôte par Plaisance,  la première de la saison, généralement courant mai. A cette époque les premiers assauts de chaleur humidifient la neige jusqu'à plus de 3000 m d'altitude, il suffit ensuite d'un bon coup de gel pour que cette neige devienne aussi dure que du béton. Cette photo a été prise lors de la sortie de l'an dernier (20 mai 2001) ; il est 7h 50, nous sommes à environ 3100 m d'altitude, sur le glacier du Cul du Nant, versant Sud du Sommet de Bellecôte, Vanoise (3432 m). La nuit avait été relativement dégagée, l'intense rayonnement du sol avait solidifié la neige et la chaussure ne s'enfonçait pas d'un millimètre (les traces que l'on voit dataient de la veille). La muraille du fond est la face Nord de la Grande-Casse (3855 m) et son fameux Couloir des Italiens (800 m de dénivelé à 60° de moyenne), les amateurs d'escalade situeront l'Epéna et ceux de ski la Grande Motte.

Semaine 14 : jeudi 29 novembre 2001.

Interdiction de stationner ! surtout en automne car alors on risque d'y rester longtemps... Février 1987 dans les Monts du Forez, entre le Col du Béal (1390 m) et Pierre-sur-Haute (1634 m).

Semaine 13 : jeudi 22 novembre 2001.

Cette vue a été prise à Violay, à quelques 200 m de la maison. Un petit ruisseau coule dans ce talweg, encadré par les rangées de sapins. L'air froid est ainsi canalisé dans ce tuyau lors des calmes nuits rayonnantes. La température sous abri à l'instant où cette photo a été prise était aux environs de +7°.

Semaine 12 : mardi 13 novembre 2001.

A Violay, comme ailleurs dans le Massif Central, la neige ne pose réellement problème pour le déblaiement des routes que lorsque le vent est de la partie. Malheureusement pour les gens de la DDE, le vent est souvent présent sur les plateaux et autres cols. Les congères se forment alors avec une étonnante rapidité et une route nettoyée peut de nouveau être impraticable dans l'heure qui suit. Cette photo (diapo numérisée) montre la formation d'une congère sur la commune de Violay, fin février 1988.

Semaine 11 : mardi 6 novembre 2001.

27 décembre 1986. Cette année, il y avait déjà un peu de neige en plaine (du Forez) avant Noël. Il en tomba une vingtaine de cm l'après-midi de Noël. Le lendemain, un brusque redoux advint et la pluie prit le relais jusque vers 1300 m environ. J'avais programmé ce jour une randonnée en raquettes avec deux amis dans les Monts du Forez. La première étape ne dépassait pas 1250 m d'altitude, une pluie battante nous accompagna toute l'après-midi jusqu'à notre arrivée au gîte de La Chamba (petit village du haut-Forez à 1150 m). Le lendemain 27 décembre, revirement de situation : le courant de Nord-Ouest prit le dessus. Le plateau de Pierre-sur-Haute était noyé dans les nuages, battu par le vent et cinglé de neige ; l'épaisseur dépassait le mètre dès le col du Béal (1390 m). La nuit suivante était prévue proche du sommet de Pierre-sur-Haute, aux Burons de la Richarde (1500 m). Ces maisons sont en pierres et évidemment non habitées l'été. Il faisait -3° à l'intérieur, -5° à l'extérieur avec un vent moyen de l'ordre de 40 km/h à 2m.. Cette image représente mon ami Frédéric occupé à déblayer la porte du buron.

Semaine 10 : mardi 30 octobre 2001.

Voici la vallée de la Charpassonne, sur la commune de Cottance (Loire).C'est un matin d'été de 1988, sans doute le lendemain d'un orage. L'air frais de la nuit stagne au fond de la vallée et la vapeur condense, donnant ces filoches blanches. Cette photo est issue de la numérisation d'une diapo.

Semaine 9 : mardi 23 octobre 2001.

Celle là date (aussi) de 1988, fin octobre début novembre. Je suis à quelques mètres du sommet de Pierre sur Haute (point culminant des monts du Forez, 1634 m), une splendide inversion s'est maintenue toute la journée ; la plaine (celle de la Limagne en l'occurrence) est couverte de stratus qui coiffent même les monts du Livradois (alt max 1250 m). Aucun nuage au dessus de cet océan de coton. De ce point de vue et par ce type de temps, le regard embrasse un sixième du territoire français : Jura, Alpes, Pilat, Mézenc, Margeride, Lozère, Cantal, Cézallier, Sancy, Puy de Dôme, Bourbonnais, Charolais, Roannais... Sur cette image, émergent (de droite à gauche) le Puy de Dôme, le massif du Sancy [le col de la Cx St Robert étant particulièrement bien repérable] suivi du Cézallier. Cette photo est issue de la numérisation d'une diapo.

 

Semaine 8 : mardi 16 octobre 2001.

L’hiver jouait les grands absents en ce début d’année 1988 : janvier avait été (et est toujours) le plus doux dans la Loire depuis au moins 1947 ; le mois suivant était sur le point de s’achever et ses deux premières décades prolongeaient cette étonnante tiédeur. Février n’avait plus que 5 jours à vivre, l’hiver était plié, on avait gagné un hiver sans neige !

Mais le Grand Arbitre avait prévu une bonne décade de temps supplémentaire… L’hiver gagna le match en fin de partie. Photo prise début mars 1988 à Violay sur la D 107, environ 500 m avant d’arriver au lieu-dit « le Chêne » (alt 760 m) en venant de Montchal. Les amateurs de turbulence en mécanique des fluides remarqueront la signature neigeuse des tourbillons de Kelvin-Helmholtz présents à l'aval d'une marche.

 

Semaine 7 : mardi 9 octobre 2001.

Cette photo me rappelle le petit texte qui en illustrait une placardée il y a 14 ans de ça à l'observatoire de l'Aigoual. Ce cliché représentait le Mont-blanc vu dudit observatoire ; la légende disait : "pour prendre une photo comme celle-là, montez 100 fois le matin à l'Aigoual, la 101ème vous aurez votre chance...". Il serait bien abusif de dire la même chose de Violay, le géant des Alpes y est à moins de 200 km ; cette prise date du matin du 20 décembre 2000, à quelques heures du solstice.

 

Semaine 6 : mardi 2 octobre 2001.

Voici un spectacle somme toute assez banal à Violay lors de situations anticycloniques automnales et hivernales. Ce phénomène n’a toutefois pas pu être observé ni ce dernier automne 2000 ni l’hiver suivant, pour cause d’incessante circulation océanique. La surface blanche (véritable surface de discontinuité tant en température qu’en humidité) oscille de quelques dizaines de mètres au gré des pressions avoisinantes. Le cliché remonte à novembre 1992.

 

Semaine 5 : mardi 25 septembre 2001.

Violay dimanche 21 novembre 1999 : mini : -7.6°, maxi : -6.2°. Ah ! la première neige d’automne, on n’a encore rien trouvé de mieux contre les affections de l’hiver, ça vous tue tous les microbes et vous passez la mauvaise saison sans un rhume. Le tout est de savoir l’utiliser correctement. Je ne me souviens plus qui est ce type sur le cliché ; ce dont je suis certain, c’est que je n’ai pas pris cette photo ;-)

 

Semaine 4 : mardi 18 septembre 2001.

Il est arrivé ici au début des années cinquante. L’endroit n’était pas très fréquenté, il avait tout de même quelques voisins en vis-à-vis : la Barre, le Râteau, le Grand Pic occupaient les lieux bien avant lui. Il n’y avait guère que Félicien Eymard à lui rendre visite de temps en temps lorsqu’il lui apportait ses tonneaux de vaseline et de chlorure.
Aujourd’hui, le Parc tolère son squelette.

 

Semaine 3 : mardi 11 septembre 2001.

Mi février 1956, nous sommes au beau milieu de cette déferlante de froid. Les gens qui ont vécu cet épisode glacial disaient qu'on n'en voyait pas la fin, certains ne l'ont effectivement jamais vue.

 

Semaine 2 : mardi 4 septembre 2001.

Quatre février 1956, cela fait à présent 4 jours que la France grelotte. La publicité (pardon la réclame) n’est pas engourdie pour autant ; il ne lui faut que 3 ou 4 jours pour s’adapter à la situation et sortir ce croustillant entrefilet qui fleure bon le sapin des Vosges.

 

Semaine 1 : mardi 28 août 2001.

Ce 13 février 2001 la France et plus particulièrement les Alpes, sont écrasées sous 1040 hPa d'anticyclone. L'inversion thermique fait rage entre les fonds de vallées et les adrets enneigés. A 1400 m d'altitude, Pralognan-la-Vanoise (Pralo pour les habitués) se situe dans l'air chaud en cette fin d'après midi... mais pas pour longtemps : un épais brouillard matérialisant un air nettement plus frais monte de Bozel... Il est 15h 55 au clocher, je ne peux pas ne pas déclencher.