PROFILS THERMIQUES. (mis à jour le 26 sept 2002)
Vous trouverez dans cette rubrique (en bas de page) quelques "profils de température" effectués en voiture. La sonde thermométrique est placée bien en dehors du véhicule et n'est pas en contact avec la carrosserie. A aucun moment les rayons solaires ne doivent frapper la sonde ; tous les profils présentés ici ont été réalisés soit en journée par temps couvert, soit de nuit.
Les profils sont essentiellement altimétriques c'est-à-dire que l'on cherche à représenter l'évolution de la température en fonction de l'altitude (et non en fonction de la distance horizontale ni du temps). La longueur type d'un parcours sera donc de l'ordre de 50 km et sa durée d'environ d'une heure. Plus durée (et donc distance parcourue) sont faibles devant la dénivellation, plus le profil sera "bon".
La région de Violay se prête assez bien à ce genre d'exercice : on peut en effet y trouver des dénivelés de l'ordre de 500 m à parcourir en 20 mn environ.
La manière de procéder est très simple : on part d'un point où l'altitude est connue (point de départ), on y règle l'altimètre et note la température. On se rend en un autre point d'altitude connue (point d'arrivée) où température et indication altimétrique sont de nouveau notées. Entre temps, on aura relevé, à différents instants, le couple altitude-température. Il convient de ne pas rouler trop vite au voisinage des points de mesure, de manière à ce que la sonde ait le temps de trouver son équilibre thermique (de toutes façons, il vaut mieux s'arrêter si on est seul dans le véhicule...).
Le travail n'est pas terminé une fois la liste des couples altitude-température notée. En effet, il est nécessaire de corriger les altitudes lues sur l'altimètre qui, si la température n'est pas de 15° au niveau de la mer (ou 13° à 300m ou 10° à 800 m) , ne coïncident pas avec l'altitude vraie de votre point de mesure. Ce phénomène est bien connu des habitués de la montagne qui constatent que "l'altimètre monte (ou descend) trop vite en hiver et trop lentement en été". L'explication tient au fait que la relation pression-altitude connue par l'altimètre (qui n'est autre qu'un baromètre) est celle de l'atmosphère dite standard à savoir 1013 hPa et 15° pour 0m d'altitude puis décroissance de 6.5° par 1000 m. Cette atmosphère standard se veut être l'état moyen de l'air sous nos latitudes et dans la troposphère. Lors d'une journée d'hiver, la température de l'air peut aisément être de 5° à 0m (donc de 0° à 800m) ; l'air sera donc plus dense que celui de l'atmosphère standard, la décroissance altimétrique de pression sera donc, ce jour d'hiver, plus rapide que la normale (l'inverse en été). La correction pratique des altitudes se fera donc par une simple relation de proportionnalité entre les deux points où l'altitude vraie est connue (i.e ceux de départ et d'arrivée). On montre que cette divergence altimétrique est de l'ordre de 40 m par 1000 m et par 10°c.
Il est toutefois possible de réaliser ces profils sans altimètre : il suffit de mesurer en des lieux où l'altitude vraie est connue (facile si vous disposez d'une carte au 25 000ème).
20/02/01 entre Violay et Tarare.
23/02/01 entre Violay et Tarare puis entre Villeurbanne et Violay (lors d'une forte instabilité par flux de Nord).
24/02/01 entre Chalmazel (pistes de ski) et Violay via Boën et Feurs.
27/02/01 entre Violay et Villeurbanne, belle nappe d'air froid entre Tarare et l'Arbresle.
02/03/01 entre Pontcharra et Violay, la neige fond à 0.0°...
16/03/01 entre Violay et Villeurbanne, gros flux doux de sud en val de Saône, nappe d'air froid en fond de vallées abritées.
29/03/01 et 30/03/01 entre Violay et l'Arbresle. Quelques flocons mêlés à la pluie vers 850-900 m.
19/04/01 matin et midi entre Violay et l'Arbresle. Forte instabilité.
20/04/01 matin entre Violay et Tarare. Instabilité.
24/09/02 vers midi entre l'Arbresle et Violay (Pique-nique).